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Le virus au pays des Donalds

De notre ami Joël "du bout du bout", une suite à "Le virus", texte écrit lors du confinement de printemps. Voyons ce que sont devenues ces pauvres bêtes.

 

Le virus prit donc le bateau, traversa la mer et s'installa au pays des Donalds afin d'y traîner un peu. 

Les Donalds rigolaient bien et se sentant plus forts que les autres ne prirent pas au sérieux ce nouvel arrivant décidé à traîner un peu partout.

 

Leur grand Manitou leur dit qu'il n'y avait pas à avoir peur et que cette grippette serait vaincue avant peu, car les Donalds sont les plus forts de la planète et que cela ne l'empêcherait pas de rester grand Manitou quatre ans de plus. 

Pendant ce temps le chef Gibi et le chef Shadok prenaient toujours au sérieux le virus qui traînait encore.

L'un restant discret et tapant sur les Gibis récalcitrants tout en se moquant des Shadoks.

L'autre s'agitant à tout va et entouré de tous les sous-chefs décideurs décidés à tester.

Les Gibis guéris fabriquaient sans s'arrêter des masques dans les fabriques à masques et les  revendaient aux pauvres Shadoks reconfinés à leur retour de vacances du pays des Shadoks aux chapeaux ronds.

Les pauvres bêtes n'arrêtaient pas de se faire tester, surtout celles qui fêtaient leurs retrouvailles autour d'une table carrée prévue pour vingt.

Les Shadoks devaient rester chez eux et continuer à pomper et ceux qui ne pouvaient pas pomper chez eux devaient pomper dans leur local à pompage.

 

De l'autre côté de la mer les Donalds tombaient comme des mouches, même leur grand Manitou tomba malade aussi ou fit semblant de l'être.

Lui, le grand Manitou, chef des Donalds avait été le plus fort et avait vaincu le mal. Cela ne lui porta pas chance car la place de grand Manitou tant convoitée lui échappa. 

 

Il ne voulait pas accepter sa défaite.

Il trépignait, vociférait, puis finalement résigné, s'enferma dans son parc et joua à son jeu favori tous les jours du matin au soir. Mettre des petites balles dans des trous lui procurait le plus grand des plaisirs.

Chez les Shadoks aussi, on veut prendre la place du chef Shadok. Gégène le Rouge,tout en agitant ses beaux drapeaux, se déclara partant pour devenir chef à la place du chef.

 

Mais cela est une autre histoire.

 

Le vaccin

 

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