Notre ami Joël "du bout du bout" vient de ma faire parvenir cette suite plaisante à la saga de nos amis les Shadoks.
Qu'il en soit grandement remercié, et je profite de l'occasion pour inciter chacun d'entre vous à en faire de même. Cette occupation vous permettra de combler cette période de confinement forcé.
L' argent des pauvres retraités Shadoks avait servit à construire de grandes fabriques à papier chez les Gibis.
Le chef Gibi avait décidé que grâce au papier des fabriques à papier, les Gibis fabriqueraient des masques dans les fabriques à masques et que tous les Gibis porteraient des masques fabriqués dans les fabriques à masques avec le papier fabriqué dans les fabriques à papier.
Les Gibis étaient obligés d'être contents et remerciaient le chef Gibi.
Des Gibis furent malades à cause d' un virus qui traînait par là.
Le chef Gibi eu l'idée de confiner tous ses Gibis chez eux, afin que le virus, qui traînait toujours, soit obligé d'aller traîner ailleurs.
Les Gibis étaient toujours obligés d'être contents et remerciaient grandement le vénérable chef Gibi.
Les Gibis malades ne fabriquaient plus de masques, mais le chef Gibi avait anticipé la pénurie depuis de nombreuses années. Tous les Gibis avaient l'habitude de porter des masques pour un oui, pour un non, pour un peut-être, ils en mettaient même pour aller prendre des photos chez les Shadoks, c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnaissait.
Les Gibis purent sortir de chez eux et le chef Gibi leur dit qu'ils pouvaient retourner dans les fabriques à papier fabriquer du papier et dans les fabriques à masques fabriquer des masques.
Quand le virus alla traîner chez les pauvres Shadoks, à leur tour, ils tombèrent malades.
Les locaux à pomper fermaient les uns après les autres et le chef Shadok décida de confiner tous les Shadoks.
Les Shadoks n' étaient pas contents et ne remerciaient pas le chef Shadok.
Pour se protéger du virus, tous voulaient des masques. Il n'y en avait pas, car il n' y avait pas de fabriques à masques chez les Shadoks et bien sûr pas de fabriques à papier, non plus.
Les Shadoks n'étaient vraiment pas contents et voulaient tous partir en vacances au bord de la mer chez les Shadoks au chapeaux ronds .
Le chef Shadok les rassura et leur promis des millions de masques qu'il allait commander chez les Gibis.
Enfin les masques commandés arrivaient.
Le chef Shadok était fier de l' action qu'il avait mené et il autorisa la distribution des masques pour tous les Shadocks.
Malheureusement, les masques à Gibis , commandés par millions se déchiraient en leur centre à cause du bec pointu des pauvres Shadocks.
Gégène le rouge commençait de nouveau à agiter ses beaux drapeaux.
Le chef Shadok demanda aux Shadocks qui fonctionnaient pour lui de trouver une solution. Celui dont le cerveau avait été bien rincé au Karcher inventa le casque en métal troué pour que les shadoks puissent respirer et avec des charnières sur le côtés pour que les Shadok puissent quand même parler.
Les premiers casques fabriqués dans les fabriques à casques furent testés, hélas sans succès. Les Shadoks testeurs, qui ne voyaient rien à travers, perdaient l' équilibre sous le poids du casque ; ils tombaient à terre et faisaient des trous partout .
La dernière chance de la nation Shadock était de chasser le virus qui traînait encore. Le chef Shadock décida qu'à heure fixe, tous les soirs, les Shadocks confinés devaient se mettre à leur fenêtre et faire du bruit, en criant, tapant dans leur mains ou sur des casseroles. Cela faisait beaucoup de bruit et le virus prit peur.
Le virus prit le premier bateau pour aller traîner au pays des Donalds .
Mais ça, c'est une autre histoire.
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