Les Greta-Shadoks

Comme nous avons déjà pu le constater, la reproduction des Shadoks avait parfois des ratées.

 

Un jour, mutine, la génétique produisit de nouveaux mutants dont l'intérieur était rouge, et la peau verte. Malheureusement, on constata rapidement que leur cerveau ne contenait plus que trois cases, et donc qu'il en manquait une, de case.

 

On les appela les Greta-Shadoks, du nom de leur égérie auto-proclamée, la déesse Greta.

 

Sous le fallacieux prétexte de faire le bien de la planète, de sa faune et de sa flore, ils voulaient tout péter et "nitrater l'organisation  de l'ancien monde".

 

Tous ceux qui étaient nés avant eux, n'étaient que des inconscients, des incompétents, des moins-que-riens... Heureusement, maintenant ils étaient là et allaient remettre un peu d'ordre nouveau dans cette pétaudière !

 

Par exemple, constatant que l'air des grandes villes était pollué par les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne des véhicules en circulation, il fallait interdire la circulation des dits véhicules, et promouvoir le tout électrique. Pour cela, il suffisait de remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes (1 centrale = 1 500 éoliennes quand il y a du vent), et fabriquer des moteurs et des batteries en demandant gentiment aux enfants africains et sud-américains de bien vouloir gagner quelques sous, en extrayant les matériaux nécessaires dans des conditions pour le moins précaires.

Même les voitures à pédales devaient être prohibées, car le fait de s'échiner faisait grimper la production ce CO² en flèche.

 

Les Shadoks d'avant, pour la plupart, voyaient bien que ce n'était que billevesées, mais même le chef Micron I^er, n'osait intervenir, de crainte d'être accusé de vouloir troubler l'ordre social.

 

Ainsi, cahin-caha, le chao s'installa.

Encouragé par les Greta-Shadoks, les régions les moins pauvres virent affluer en masse des hordes de pauvres hères à l'esprit dérangé, professant des propos incohérents et refusant toute promiscuité avec les populations indigènes. Certains même, incroyable, prétendaient modifier les us et coutumes locales.