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La retraite

Comme chacun le sait, les Shadoks passaient le plus clair de leur temps à pomper. Ils pompaient pour un oui, ils pompaient pour un non, et parfois même ils pompaient pour un peut-être. Malheureusement, à la fin de leur vie, ils étaient fatigués et ne fonctionnaient plus très bien. Ils leur arrivaient même de pomper n'importe quoi, n'importe comment, ce qui était éminemment contre-productif.

 

Ainsi, le chef Shadok décida que les Shadoks usés, à partir d'un certain âge seraient réformés et dispensés de pompage. On appellerait cette période de la vie, "la retraite".

Bientôt, on se rendit compte que les Shadoks à "la retraite", une fois reposés, se portaient beaucoup mieux que les Shadoks actifs. Ils partaient se promener en groupe sur les chemins côtiers et à la  plage, ou tranquillement à bicyclette à la campagne. Ils ne faisaient rien qu'à passer du bon temps, prendre l'apéro, faire des barbecues et rigolaient en pensant aux Shadoks qui devaient se lever le matin pour aller pomper.

 

Les Shadoks pompeurs voyant cela, manquaient de motivation et commencèrent à simuler une grande fatigue afin d'être dispensés plus tôt de leurs devoirs, et aller s'amuser avec leurs aînés. Ainsi, peu à peu, il y eu de plus en plus de retraités et de moins en moins d'actifs pour pomper et subvenir aux besoins des anciens. Tant et si bien que harassés par le surcroît de travail, les pauvres bêtes tombaient dans la neurasthénie, et semblaient usagés de plus en plus tôt. Il est à noter toutefois un avantage à ce fait : il y avait de moins en moins de Shadoks fatigués et mécontents, à surveiller.

 

Malheureusement, les résultats des pompages n'étaient plus suffisants. On décida donc d'octroyer des primes aux pompeurs méritants, et même une défiscalisation des heures supplémentaires, afin de les remotiver.

Le rendement s'en trouva soudainement grandement amélioré, tant et si bien que certains jeunes Shadoks n'avaient plus rien à pomper. D'autant plus que certains retraités pompaient aussi de temps en temps pour arrondir leurs fins de mois.

 

Le professeur Shadoko décida donc de construire de nouvelles pompes pour occuper tout le monde, mais quand il n'y a plus rien à pomper, il n'y a plus rien à pomper. C'est comme ça. Et on dût fermer des locaux à pompage qui n'avaient plus rien à pomper. Et c'était bien triste de voir des régions entières avec des locaux à pompage vides et délabrés. 

De désespoir, certains Shadoks inoccupés faisaient de grands feux avec des pneus et des palettes, et agitaient de jolies banderoles avec de jolis dessins et des choses intelligentes écrites dessus, mais en pure perte.

Ainsi la nation Shadok sombrait dans le marasme et la désolation. Quand un beau jour...

 

Un beau jour un jeune Shadok ex-conseiller du chef Shadok, déclara qu'il avait la solution, et qu'il était prêt à être nommé chef Shadok à la place du chef Shadok.

 

C'est tout pour aujourd'hui...

 

La solution...

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Bories (lundi, 12 février 2018 12:48)

    Et alors ? Et alors ……………!!!!!??

  • #2

    Tonton (lundi, 12 février 2018 12:59)

    Hé, hé, M... est arrivé,
    Sans s'presser,
    Le grand M..., le beau M...
    Avec sa classe et son beau stylo...

    Comme il est indiqué en bas de page : C'est tout pour aujourd'hui...

  • #3

    Capaloc (lundi, 12 février 2018 13:02)

    Comme aurait dit ma Grand Mere, Ca bouillonne chez le shadok penseur.

  • #4

    Yves (lundi, 12 février 2018 13:15)

    Le jeune Shadok qui a la solution ? Je ris déjà !!!!