· 

Préhistoire / antiquité

 

A l'époque néolithique, en ces lieux vivaient tranquillement quelques autochtones ostréiphages.

 

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'à l'arrivée en baie de l'Ours, d'une flottille grecque qui, à l'instar d'Ulysse, rentrait chez elle par la route nautique buissonnière.

 

Les goûts culinaires n'étaient pas compatibles (avez-vous déjà essayé de remplacer le pain/beurre par des mouillettes à huile d'olive, ou le p'tit blanc par la retsina en accompagnement de vos huîtres ?). Il y eut alors incompréhension, puis confrontation. Ah ! Le choc des cultures !

 

Nos braves locaux retranchés derrière leurs remparts, ont donc tenu tête à ces béotiens (habitants de la Béotie, à la frontière nord de l'Attique) durant quelques temps (les dieux n'arrivant pas à s'accorder), mais la réputation des grecs n'étant plus à faire...

 

Un matin, plus de navires grecs dans la baie, plus une tente, rien... sauf une sorte d'énorme bourriche à huîtres fermée posée sur l'estran. Voyant cela, nos futurs hispano-fortins pensèrent que de guerre lasse, les barbares s'en étaient allés en laissant un petit cadeau d'adieu en dédommagement.

 

La question fût alors de décider si la dégustation devait avoir lieu sur place en pique-nique ou au cours d'un banquet, le lendemain à l’abri des remparts.

 

Le druide, émule de Laocoon*, fils de Priam** roi de Troie, se méfiait et lança "Timeo Danaos et dona ferentes" à la cantonade et à ses ouailles. Notons que c'était faire preuve d'un avant-gardisme hors normes, car à cette époque, le latin n'avait pas encore été inventé. Son avertissement ne fut donc pas compris et resta sans effets : la fatale bourriche fut introduite dans le camp.

 

La nuit venue, alors que nos braves guerriers sérieusement engoémonés tentaient de se remettre de leurs agapes, le couvercle de la bourriche se souleva et en sortit une tripotée de grecs au rictus effrayant. La suite vous la devinez. Ces moins que rien s'installèrent sur toute la presqu'île et firent de Kercado leur capitale, ce qui explique bien des choses, vous en conviendrez...

 

Rappelez-vous l'avertissement du druide : "Je crains les Grecs, même quand ils font des cadeaux"...

Cette phrase est toujours d'actualité, même si ces foutus Grecs ne font pas de cadeaux ou pire doivent des sous.

 

 * 4 heures de colle à celui qui ajoute "comme la lune"

 * + 4 heures à celui qui prétend que c'est l’ancêtre de LaoTseu  

** Je n'ai pas écrit Priape !

 

Vers la page Champ Attique...

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0