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Champ attique

vers Préhistoire / Antiquité

 

Faisant écho à la mise en ligne du résultat des recherches d'Olivier (notre éminent correspondant local), nous sommes en mesure de vous dévoiler certains détails relatifs à cette découverte. 

 

Comme il est évoqué dans l'article sus mentionné, les Hellènes et plus précisément les Attiques du Pirée, sont venus faire escale en notre belle Baie de l'Ours. Pour preuve, le nom qu'ils ont laissé à leur lieu de débarquement : le "Champ attique". Il fut célébré par l'aède de l'expédition (Hypocrite de Vermos et son almanach) dans un chant attique comme il se doit. Il est à noter que, déjà à cette époque cette plaisanterie homonymique faisait bien rire les marins ("... les traductions de "champ" et "chant" se prononçaient aussi de la même façon en argot des galères" dixit Jason).

 

Il est à remarquer, bis repetita, que l'Attique était aussi bordée au nord par la Béotie. Étonnant, non ?!

 

Malheureusement, quelques siècles après la venue du futur César imperator, notre contrée fut ravagée par un émir égyptien nommé Toutânklaman.

Son nom signifie "Image vivante de Laman". Or Laman étant le nom du facteur distribuant le courrier au foyer des parents de notre homme, ceci nous en dit long sur la fidélité supposée de sa mère, et par conséquent sur le niveau moral du milieu dans lequel il a été élevé.

 

Quelques temps avant l'an 732, il avait fait la connaissance d'Abd el Raham, émir de Cordoue. Ces deux marauds ourdirent le projet de conquérir notre presqu'île. Afin d'arriver à leurs fins, ils décidèrent de prendre leur objectif en tenaille : Abd arriverait par la terre, Toutânklaman par la mer.

Le premier fut arrêté du côté de Poitiers et ses troupes contraintes à rebrousser chemin, se fixèrent à Roncevaux sur le chemin du retour.

Le second malheureusement arriva à bon port, et planta ses pénates sur le champ attique, face aux ruines du camp romain de Delirium.

Sans faire preuve de la moindre once de racisme, il est à noter que ce sarrasin commit un nombre impressionnant d'exactions et était de plus doté d'une voie de muezzin d'une fausseté invraisemblable. Il avait pour habitude de sévir sur le champ attique, preuve en est cette antienne holorime, transcrite à l'encre de morgate sur un parchemin roulé dans un flacon de chouchen scellé, retrouvé lors de nos fouilles.

 

Dans ces bois automnaux, graves et romantiques,

Danse et bois aux tonneaux, Graves et rhum antique.

Tout en clamant les mirifiques chants attiques,

Toutânklaman, l'émir, y fit que champ à tiques.

 

Pendant plus de 40 ans, il put sévir ainsi en toute impunité. Mais le destin veillait...

Charlemagne*, de retour d'Espagne, laissa son neveu Roland, commandant son arrière-garde, se faire déstructurer par les restes de l'armée d'Abd, alliée à quelques Basques.

Très mécontent, il questionna violemment quelques rescapés maures et apprenant ainsi les projets initiaux d'Abd et Toutânklaman, décida illico de s'en aller châtier l'infâme égyptien.

 

La chose fut vite réglée, et en deux coups de Joyeuse, il libéra notre région. Il fut aidée en cela par la surdité généralisée des troupes sarrasines, provoquée par l'entraînement quotidien au chant de leur chef. Une fois les envahisseurs écrasés, nos facétieux ancêtres décidèrent de commémorer l’événement en faisant un festin de galettes de sarrasin. Malheureusement, le mal était fait, et le champ d'entraînement au chant, totalement dévasté, n'abritait plus que des tiques mutantes particulièrement résistantes, dont les descendantes restent à l'affût des pique-niqueurs imprudents non avertis.

 

* Yann, j'ai modifié le rôle de Charlemagne (illettré notoire pour ne pas dire analphabète), car j'ai craint qu'une armée de pédagos, ne vienne nuitamment venger l'emblème de leur gagne-pain quotidien, ou que cette noble profession ne s'installe dans une grève interminable.

 

vers Epoque romaine

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Commentaires: 3
  • #1

    Olivero del bosque de pinheiros (dimanche, 20 septembre 2015 10:54)

    Jaime! Prénom très répandu en hispano-fortinois entré aujourd'hui en langage courant sur la peninsule ...

  • #2

    Yann CADUDAL (samedi, 03 octobre 2015 17:45)

    Petite correction d'un insignifiant instit' : c'est plutôt "malheureusement, quelques siècles après la venue du futur dictateur à vie César" (qui mourut assassiné dans les circonstances que l'on sait par son fils adoptif). Malgré tous ses exploits, le 1er empereur de Rome fut son autre fils adoptif Octave qu'on appela désormais Auguste...

    Note : Ah, ces profs ! Ils se sentent toujours obligés de corriger les fottes, oups, fautes et de faire leurs intéressants !

    Note-bis : Comme mon papa veut participer en tant que "mémoire vénérable" du Fort, je me sens en droit de participer pour mettre mes grains de sel et de folie, et ramener ma science, que l'on m'y invite ou pas.

  • #3

    Tonton (samedi, 03 octobre 2015 19:40)

    Mon cher Yann,
    J'ai quelques scrupules à commenter les observations d'un professeur des écoles, mais si tu as tout à fait raison en ce qui concerne la primauté de la fonction d'empereur par Octave, ce cher Jules avait déjà le titre d'imperator en tant que général en chef victorieux (à l'instar de Scipion l'africain).
    Son petit neveu Octave se contenta d'en changer l'usage, mais pas le titre, en se faisant proclamer : "Imperator Caesar Divi Julii filius" après la pâtée qu'il infligea à Antoine et Cléopâtre, puis nommer "Julius Caesar Octavianus Augustus" par le sénat.
    N'oublions pas que nous sommes toujours en république (formelle il est vrai) et que c'est le sénat qui lui délègue sa souveraineté confiée par le peuple, comme autrefois aux consuls.
    Notre Octave était donc à la fois Imperator et Augustus.

    Comme il est indiqué dans le forum, tu peux être tenu au courant de chaque évolution du site en me transmettant ton adresse mail.