C'est moi le chef, d'abord !

- J'ai droit ! Je fais ce que je veux ! Et je vous emm... ! Na !

Et oui, tout ne va pas pour le mieux chez nos amis Shadoks. Sans doute boosté par un zest d'hormones d'ado résiduel, le chef, sur un coup de tête, a décidé de renouveler son Assemblée Législative, qui ne marchait plus assez bien à son goût.

Oui mais voilà, peut-être conseillé par ses mignons de cours, le chef semble s'être un peu pris les pieds dans le tapis. Il a réussi le coup de maître de diviser la Shadokie en trois parties. Déjà avec deux camps, un à droite l'autre à gauche, ça boitillait cahin-caha, mais maintenant, en trois ça va être le bordel assuré.

Comment sortir de ce merdier sans passer pour un con dans les manuels d'Histoire in secula seculorum ?

Voyons les forces en présence :

• un gros tiers, est représenté par ceux qui veulent rester entre eux : chez nous, un Shadok c'est comme ça et pas autrement ! Les autres, c'est pas des vrais !
• un moyen tiers, est un un ramassis de ceux qui ne sont d'accord avec personne, même pas entre eux ! Et prêts à tout casser parce qu'ils ont raison et détiennent la vraie vérité !
• un tout petit tiers, les fidèles, ceux qui meurent mais ne se rendent pas (c'est une image), ou qui n'osent pas...

Aucun des camps ne semble pouvoir rafler la mise en écrasant les deux autres.

Aucun des camps ne semble vouloir s'associer avec un des deux autres pour niquer le troisième.

Quand je pense que certains (et je connais des noms), n'aspirent qu'à être chef à la place du chef...

Faut être maso !

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. Si, si...