Les trois malandrins

Voilà la bien  triste histoire de trois crapules, hommes de sac et de corde, acharnés à flétrir l’honneur d’un brillant militaire, blanchi sous le harnai, coulant enfin des jours heureux, benoîtement assisté d’une généreuse retraite amplement méritée, pour ses hauts faits d’armes sur et sous les sept mers du globe.

Ces trois aigrefins avaient pour habitude de se réunir, la nuit tombée chez l’un d’eux, afin d’assouvir leurs vils penchants et fomenter quelque mauvais coup. Ainsi un soir, le meneur de ces anarchistes séditieux, leur dévoila un plan machiavélique propre à souiller la réputation sans tache (tâche ?) de notre estimable officier de marine.

Afin de ne pas inciter nos jeunes générations à emprunter la voie du vice, je me garderai bien de dévoiler les détails de cette infâme machination. Sachez toutefois, que nos trois fripouilles ne ménageant pas leur peine, concoctèrent un scénario d'anthologie, digne des pires maîtres du crime. Un 1er avril d’anthologie !

Mais combien de brillantes idées de mauvais goût ont pu germer dans leurs pauvres cervelles malades ? Probablement suffisamment pour alimenter les “1er avril” sur plusieurs générations. Même à raison de plusieurs chaque année.

Nous avons eu droit cette année à la plaisanterie stupide du tout-à-l’égout, mais savez vous que nous avons échappé à une autre “nouvelle” aussi lamentable, soutenue insidieusement par Google Maps Street View ?

Vous rendez vous compte de quelles bassesses peuvent se rendre coupables ces énergumènes ?

Affoler les presqu’insulaires avec cette image outrancière. Comme si, préfigurant un hypothétique déferlement méridional, les Bretons avaient déjà eu à subir une invasion française. Alors que comme chacun sait, ce sont les Bretons qui ont colonisé la France : il n’est que de constater leur implantation autour de la gare Montparnasse !

Allons Messieurs, cessez d’importuner le bon peuple ! Et laissez-nous couler nos derniers jours, heureux et en toute quiétude.