Hosanna in Iberorum Castellum !

Rendons grâce à notre municipalité bien aimée !

Afin de donner à notre site prestigieux un lustre mérité, à la suite de travaux pharaoniques, nous voilà enfin débarrassés de ces disgracieux réseaux aériens, au grand dam de quelques columbidés nostalgiques errant parfois  tristement au sol, l’âme en peine, à la recherche de leurs perchoirs-toilettes familiers.

Ces pauvres bêtes n’ont pas encore compris qu’il leur était sans doute envisageable de négocier une colocation avec la colonie locale de cormorans, à bord d’une barge généreusement mise à disposition en Baie de l’Ours par un ostréiculteur local compatissant.

Il leur est aussi possible de migrer jusqu’à Kercado s’ils ne sont pas trop difficiles. En effet, cette banlieue du Fort Espagnol, a préféré garder ses stigmates disgracieux de l’ère industrielle. Kercadoiens, que nous remercions toutefois infiniment pour avoir contribué à financer ces travaux d’enfouissement par leur généreuse participation à la collecte des impôts locaux.

Déjà au temps d’Iberorum-Castellum, petit camp retranché romain, sis, en extrémité de presqu’île, il a fallu lutter afin de mettre à bas les réseaux de fils servant à suspendre les frusques de militaires entre deux averses.

Quoi qu'il en soit, afin de montrer notre gratitude envers nos élus, nous promettons de ne plus lapider les touristes, du moins ceux en provenance de la commune de Crac’h (Bocéno, Kerourio, Kergurset, Kérizan…). Pour les autres, à moins d'y avoir été expressément invités, s’ils sont par trop envahissants, nous modulerons la taille et la dureté des galets en fonction de leurs plaques minéralogiques.