Le Grand Remplacement

Il y a fort longtemps, ce n’était pas qu’un peuple de pauvres hères sans esprit tels que nous les connaissons aujourd’hui. Ils étaient comme tout un chacun, parfois intelligents, parfois moins, parfois pas du tout.

Tout s’est gâté lors de l’invention des machines à pomper, car les plus aptes aux efforts intellectuels se retrouvaient à des postes de responsabilité, par opposition aux moins gâtés par la nature, relégués au pompage.

Les chefs, plus intéressés par la valorisation de leur fonction, que par le batifolage en alcôve, avaient tendance à procrastiner le développement de leur descendance, soit par manque de temps, soit par crainte d’un ralentissement de carrière.

Par contre, les moins pourvus en connexions neuronales, se souciant fort peu de leur avenir, et ne pensant qu’à s’amuser, faire la fête et des galipettes crapuleuses se multipliaient sans mesure.

Ainsi donc, peu à peu, la population à potentiel réduit enfla au détriment des autres, et le QI moyen du Shadok moyen, s’affaissa dramatiquement. 

Alors, les Shadoks médiocres ne songeant qu’à l’assouvissement de leur plaisir immédiat et de leurs bas instincts, grâce à leur nombre croissant, utilisèrent le suffrage universel pour élire ceux qui leur promettaient la vie la plus facile.

Mais, me direz-vous, comment se fait-il que la sélection naturelle ait mené à ce résultat navrant privilégiant la médiocrité ? Je pense que la sélection a préféré miser sur le nombre plutôt que sur la qualité, logique ! : ce qui compte, c’est la sauvegarde de l’espèce "quoi qu’il en coûte"… et se faire réélire.

Merci dame nature !