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L'antenne 5G de Crac'h

La rumeur enfle, les discussions s'animent, les pétitions circulent…

Pas de ça chez moi !

Un opérateur téléphonique a l'outrecuidance d'avoir l'intention d'implanter une antenne 5G sur la route du Fort Espagnol !

 

Encore des ondes ! Est-ce bien utile ?

Cela me rappelle les réticences provoquées par l'apparition des premiers fours à micro-ondes. "Jamais de ça chez moi !" bougonnait la ménagère méfiante, et maintenant c'est souvent l'appareil le plus utilisé dans une cuisine.

 

Nous souffrons tous plus ou moins de schizophrénie. Nous sommes tous habitués aux facilités apportées par les smartphones ou iPhones, et les plus farouches opposants à l'implantation des antennes seraient probablement les premiers à hurler s'ils n'avaient plus accès aux réseaux sociaux, recherche Google, YouTube ou visionnage des dernières séries en qualité +++

 

Je pense que prochainement, si ce n'est déjà fait, ces malheureuses antennes vont être accusées d'aggraver le dérèglement climatique. Et alors là, permettez moi de vous rafraichir un tantinet la mémoire.

 

Du plus loin que je me souvienne (77 ans quand-même), j'ai toujours entendu dire "qu'il n'y avait plus de saisons, ma bonne dame !". Bien sûr, les boucs émissaires ont évolué : lignes à haute tension, bombe atomique, pets de vaches, et j'en passe… mais la recherche d'un coupable ou responsable est une constante. Le "c'était mieux avant" a toujours été de mise.

 

Loin de moi l'idée de vouloir polémiquer sur le bienfondé de l'accusation d'une augmentation de la température anthropique, mais le recul aidant, je suis très réservé sur les bouleversements climatiques prévus par certains modèles mathématiques mis en avant par les médias.

 

Je me rappelle qu'en 1970, la revue Sciences et Vie publiait un article annonçant pour les 50 ans à venir (donc 2020), une montée des eaux de 3 mètres et une augmentation de 9° de la température mondiale. Dans le même temps, le magazine Nature prévoyait un refroidissement catastrophique. Ces deux prévisions étaient fondées sur les résultats incontestables de deux modèles gavés de paramètres forcément approximatifs.

 

Taquin de nature, et afin de verser un petit peu d'huile sur le feu, sur un graphic émanent du GIEC (rapport AR5), les variations de CO² précèderaient de 6 mois celles des températures.

Comme disait Mr Cyclopède,"Etonnant, non ?"

 

 

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