Vaccination Covid

Vendredi 15 janvier 2021, 8 heures du mat’, devant mon écran d’ordinateur.

Les ans, bien malgré moi, s’étant accumulés au fil du temps, je suis éligible à la vaccination anti-Covid.

Hier déjà, me fiant aux annonces officielles, j’étais fin prêt, mais pas l’administration chargée de l’organisation des vaccinations. Le site "en vrac" ne répondait pas, puis dans la soirée, un message m’enjoignit de tenter à nouveau ma chance le lendemain. 

Me voici donc ce matin, plein d’allant et de confiance à tapoter allègrement sur mon clavier.

 

Certes, la page d’accueil a évolué :

 

Vous êtes nombreux à rechercher un centre de vaccination près de chez vous pour prendre RDV.

Compte tenu de l’importance de cette démarche, Santé.fr privilégie actuellement la présentation de l’offre de vaccination contre la Covid-19 que vous trouverez ci-dessous classée par département.

Vous pourrez revenir ultérieurement pour accéder à toute l’information proposée par Santé.fr,

notamment la cartographie des lieux de dépistage contre la Covid-19.

 

Suit la liste par département des nombreux centres de vaccination prévus, mais d’agenda d’inscription, point !

Un numéro de téléphone figurant dans la description de chaque centre, je tentais ma chance. Vous devinez aisément la suite : sonnerie "occupé" pendant quelques secondes, puis coupure.

 

Et voilà, la machinerie administrative dans toute son incompétence !

C’est alors que m’est revenue une nouvelle entendue hier sur une radio périphérique : une bande de dealers s’était implantée dans les sous-sols d’une crèche, afin d'y établir leurs coupables activités. 

Illumination !

Mais la voilà la solution : confier à ces organisations au fonctionnement bien huilé, le soin de s’occuper du problème. Et là, plus de crainte de pénurie, ni de manque de main-d’œuvre spécialisée dans les injections. 

Et le coût me direz-vous ? Je ne suis pas sûr que ce serait beaucoup plus coûteux que la confection de logiciels dispendieux bidouillés par une armée de fonctionnaires, tentant d’appliquer à la lettre les nombreuses directives de "protection de la vie privée", édictées par des crânes d’œuf, pleins de suffisance.

 

Car messieurs du gouvernement, élus de toutes obédiences, fonctionnaires de tous poils, nous sommes en guerre contre un virus. Foin de ces petites mesquineries de chapelles ! De ces frilosités !

Il y a urgence !

 

Ou alors, essayons de comprendre pourquoi nous sommes à la portée de ce genre de pandémie. J’ai ouï dire qu’il y avait recrudescence de la myxomatose quand les lapins étaient très nombreux, les huîtres supportaient mal une trop forte promiscuité, les microbes finissaient par tuer leur hôte lorsqu’ils étaient en trop grand nombre…  Tout ceci inciterait à démontrer que nous sommes peut-être en surnombre sur notre malheureuse planète, provoquant de multiples rencontres permettant de multiples contaminations possibles.

 

Alors que faire afin de ramener le nombre d’humains à un nombre acceptable, compatible avec la survie de l’humanité et de la planète ?

- Il y a bien sûr la bonne vieille recette militaire, mais avec les moyens actuels, je crains qu’elle soit difficilement contrôlable, et ne provoque la disparition totale du problème.

- On peut aussi attendre d’être percutés par une météorite, mais l’exemple des dinosaures m’inquiète.

- Laisser crever les petits vieux ? Cette éventualité comporte certains avantages : apurer les comptes de la sécu et des caisses de retraite entre autre, mais c’est reculer pour mieux sauter, car les jeunes d’aujourd’hui vont bien finir un jour ou l’autre par ne plus l’être, et le problème se reposera.

 

J’ai beau m’épuiser le neurone, je ne vois pas de solution, mais peut-être que sur une planète lointaine, très lointaine...