Encore une histoire de pigeons

De passage en la commune médocaine qui m’a vu naître, j’ai voulu jeter un œil à l’intérieur de l’église de mon baptême. C’est à l'entrée que mes yeux sont tombés sur une curieuse affichette. Après double lecture, j’hésitai encore sur les motivations profondes de l’auteur ?

S’agit-il du cri de haine d’une ou d’un colombophobe acharné, déniant à ces créatures un quelconque droit d'asile en ce lieu de paix ? (Jean-François et Mazie je vous ai à l'œil !)

Un écrit démoniaque destiné à décourager les fidèles à franchir le seuil de ce lieu de prières ?

Je pense pouvoir évacuer la seconde option, car qui pourrait prendre les Enfants du Bon Dieu pour des pigeons au pays des palombes ?

Il ne reste donc que la première hypothèse, qui corrobore l’idée assez unanimement répandue, concluant à la nuisance des colombidés en général et des pigeons en particulier. Car quel est l’agrément de ces volatiles en dehors de distraire les tireurs et d’accompagner correctement les petits pois ?

Faire délirer un vieux Tonton sis Fort Espagnol ?...

J’ai encore oublié où j’ai rangé ces sacrées petites pilules roses...