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La concession Le Doré

Faisant suite à la dernière chronique de Bernard, voici un nouvel élément relatif à l'histoire de notre territoire.

Notre ami Gilles de Gouvello a exhumé de ses richesses, ce plan d'une demande d’extension de la concession du sieur Le Doré.

A l'examen de ce plan, on peut être surpris par la dimension du "Débarcadère du Fort Espagnol", se prolongeant jusqu'à la laisse de basse mer ! A l'époque, on pouvait embarquer sans bottes, quelque soit la marée. Sans doute afin d'éviter aux gabelous de souiller leurs souliers. On n'est jamais trop prévenant envers les autorités.

 

 

J'ai recherché une date d'exécution de ce plan, et je pense que les mesures (profil ABCD traversant la concession) prises par Mr Ragiot, ont été effectuées le 30 avril 1881 (dernière ligne en bas de page). Mais si, rappelez-vous, une marée de 90 !

Si quelqu'un est intéressé par une vue plus détaillée (3157 x 4444), c'est ici.

 

Grâce à d'autres documents fournis par Gilles, je vous promets prochainement une belle histoire à propos du "Pont de César".

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Hortensiableu (mardi, 21 novembre 2017 08:40)

    Merci Tonton.
    J'attends avec impatience l'histoire du "pont de César"!

  • #2

    Bernard Cadudal (mardi, 21 novembre 2017 15:40)

    La dimension du débarcadère est normale car il devait permettre de "passer" dans des conditions correctes quelque soit l'heure et le coefficient de marée. Il y avait la même infrastructure juste en face côté Baden, et l'endroit était répertorié comme un passage vers Vannes.
    A bientôt quelques souvenirs du passeur du Fort Espagnol !

  • #3

    Bernard Cadudal (jeudi, 23 novembre 2017 16:56)

    Les constructions 983 et 984 du cadastre 1831 existent toujours en 1881 mais ne correspondent pas exactement à celles de 1950. Il en est de même de la maison du garde maritime et des ateliers Alexandre.
    Il y a un trait à peu près au milieu de la représentation du débarcadère. Il correspond à mon avis à l'extrémité du môle, un peu plus long que le môle actuel, prolongé par une cale ou une chaussée empierrée vers la laisse de basse mer. Dans les années 1950, il en restait encore quelques vestiges (pierres de soubassement) ainsi que du petit môle au nord.
    Sujet d'actualité : les sentiers côtiers sont matérialisés !

  • #4

    Tonton (jeudi, 23 novembre 2017 17:10)

    A propos des sentiers côtiers, je pense qu'il s'agit plutôt de sentiers de douaniers, mais qui semblent passer sur la grève, car de terre-pleins, je n'en vois point.