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Dialogue avec mon jardinier

Il est de tradition, lors de son passage au 11, de refaire un petit peu le monde devant un petit café ou autre.

Dernièrement, nous évoquions, la grimace à la bouche et la lippe dubitative, la culture de la vigne et l'élevage du vin sur les rives du golfe du Morbihan, devenus possible grâce au réchauffement planétaire.

Je me rappelais alors, qu'un voisin m'avait fait part de la destruction de quelques tonnes de thons rouges dans un port atlantique : d'après Bruxelles, il n'y a pas de thons rouges en atlantique, donc pas de quota, donc hors quota, donc... Dura lex, sed lex ! Comme il est rappelé dans Astérix...

 

C'est alors que me revint en mémoire l'"optimum climatique médiéval", décrit entre autre par l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie :

  • vignes au Pays de Galle
  • fraises à Noël à Strasbourg
  • augmentation de la population européenne
  • pâturages et élevage de bétail florissant au Groenland
  • excédent de richesses permettant l'érection des cathédrales...

(Il est à noter que je n'ai trouvé aucune remarque négative relative à cette élévation de la température. Pas la moindre remarque sur la montée des eaux, le mal-être d'une niche écologique, nib...)

 

suivi du "petit âge glaciaire" 

  • multiples famines et chute de la population
  • disparitions des exploitations agricoles au Groenland, et recouvrement des bâtiments pas les glaces. Ils réapparaissent progressivement aujourd'hui, ce qui inciterait à penser qu'il y faisait bien plus chaud autour de l'an mille que maintenant (sans doute un micro-climat).
  • Le vin gelait dans les caves et dans les verres à Versailles.
  • banquise en Manche
  • en janvier 1709, on pouvait aller à pied du Danemark en Suède, et les canaux de Venise étaient gelés...

Depuis, ça va mieux, mais je me rappelle que dans les années 1970, les journaux titraient sur l'évocation du retour probable d'un nouvel âge glaciaire. Si, si, je vous jure que c'est vrai, vous pouvez vérifier !

En fait il faut se faire une raison, le climat c'est comme la météo, ça change tout le temps, avec ou sans CO2. Il faut faire avec, au mieux.

 

Je sais, le rapport entre la température moyenne et le taux de CO2 semble bien prouver que nous sommes responsables de ce dernier réchauffement. Mais avez-vous déjà réchauffé une bouteille de mousseux ou une bière ? Que se passe-t-il ? Ça vous pète à la g... par un fort dégagement de CO2 !

 

Pendant qu'on y est, notez aussi qu'il y a un rapport entre le vent et la rotation des éoliennes : mais avez-vous remarqué que plus il y a d'éoliennes, plus les ouragans sont violents ? Absurde ? Demandez à don Quichotte ce qu'il en pense...

 

Quoiqu'il en soit, vive la lutte contre le réchauffement climatique : elle nous fait prendre conscience de l'impasse (provisoire j'espère), dans laquelle nous nous sommes fourvoyés. Notre planète ne peut subvenir aux besoins de 9 milliards d'habitants vivants selon nos critères de nantis (énergie, protéines animales, eau potable...). Et je ne vois que deux solutions : 

  • une bonne petite guerre mondiale, ce qui laisserait le temps aux survivants de réfléchir aux effets de la surconsommation
  • une bonne grosse peur, trouille, panique, provoquée par l'évocation d'un réchauffement climatique catastrophique, ce qui nous inciterait à une certaine modération, et nous pousserait vers la recherche de nouvelles solutions. Je dis bien nouvelles, car ce n'est pas en améliorant la bougie qu'a été mis au point l'éclairage électrique (en passant par le bec de gaz, je le concède). Panneaux solaires et batteries, c'est bien pour les smartphones, mais pour les hauts fourneaux ou la production d'aluminium primaire... j'ai comme un doute !

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai un faible pour la seconde solution. Et à l'instar du bon Blaise (Pascal, pas le valais de don Sallustre), "parions" pour la lutte anti-surchauffe et ses conséquences bénéfiques !

 

Conclusion 1 :

Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir (Pierre Dac).

 

Conclusion 2 :

Oh ! C'est pas tout ça ! Et le désherbage ? (moi) 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    l'émigré en Pays Grassois (jeudi, 14 septembre 2017 15:08)

    Migrant malgré moi de retour en Pays Grassois je puis vous dire qu'ici tout est normal (30° à l'ombre des oliviers) pour un 14 octobre et que le taux de CO2 au fond de mon gin tonnic est toujours à la hauteur des prévisions. Pas de panique donc et pour contribuer à l'effort commun je puis vous annoncer d'un commun accord avec ma femme que nous avons décidé momentanément (on sait jamais) de suspendre la reproduction de la race Grasso-hispano-fortine!
    Chaudes amitiés aux fortinois!