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5,96

5,96 g d'alcool par litre de sang !

 

Belle performance, que celle de ce conducteur breton, encore capable de se tenir debout malgré une telle "charge" !

Afin de connaître l'état de l'art de la conduite sous emprise alcoolique, je questionnai Monsieur Google, qui a rapidement relativisé ce que je considérais être exceptionnel :

  • record français (département de l'Ain) : 9,75 g/l

  • record européen (détenu par un polonais) : 14,8 g/l

  • record mondial (Afrique du Sud) : 16 g/l

 

Et là je m'insurge !

 

Comment font certains pour résister à de telles doses qui me tueraient, avant même de les avoir atteintes. Quelle injustice !

 

Alors, facultés innées ? Entraînement forcené ? A l'instar du sport, probablement les deux. Ainsi suffirait-il peut-être de quelques chromosomes compréhensifs et surtout de quelques stages d'entraînement intensif, pour rentrer chez soi en toute sécurité, après une soirée chez des amis ? Il faudrait bien sûr que soit délivré à l'issue de chaque stage, un certificat autorisant la conduite au taux d'alcoolémie correspondant (stage 0,5, stage 0,8...).

 

Mais c'est là que nous voyons poindre une dangereuse convergence entre la recherche de la performance sportive et celle de la résistance à l'alcool : l'addiction. Les endorphines d'un côté, la griserie de l'autre.

 

Loin de moi l'idée de prôner l'immobilisme, le sport-télé-divan-p'tite mousse, au contraire. Vive l'activité physique qui déculpabilise des petits excès de table. Nos lointains ancêtres forçaient leurs proies à l'endurance (ce qui avait le mérite de les mettre en appétit), mais pensez-vous qu'ils couraient "pour le plaisir" ou "se maintenir en forme" ?

 

Les endorphines sont plutôt là pour soulager la peine du malheureux chasseur, que shooter le maniaque du chrono. Bien sûr dans certain cas, même en ces temps reculés, il était préférable de courir plus vite que ses congénères, ne serait-ce que pour échapper à un prédateur affamé, car comme le résume si bien cet adage préhistorique  : "C'est toujours le plus lent qui est bouffé le premier".

 

Je demande pardon aux joggeurs et autres pousseurs de fonte : je suis de parti pris. J'ai toujours été un piètre sportif, et n'ai parfois pu briller en compétition que par l'usage de la réflexion.

 

Sur ce, je vais pratiquer mon activité physique quotidienne : un aller et retour à la cale... sur prescription médicale !

 

 

Suivi d'un "p'tit bleu", si l'occasion se présente...  

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Le champion du vélo toutes catégories de Crach même. (mercredi, 09 août 2017 15:11)

    Hé oui, boire ou courir, il faut choisir (et c'est un choix bien difficile, y compris pour les pratiquants du vélo où le dopinge est interdit que ce soit à l'insu de son plein gré ou non).