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Francis, le retour...

Mon cher Francis,

 

Déjà de retour !

Bien que confiants en tes talents, nous n'espérions pas une absence aussi brève.

Quarante jours et des broutilles, c'est pas humain ça.

Il faut dire qu'ici, nous n'avons pas ménagé notre peine. Pour commencer, bien sûr, le fanion grigri, mais aussi, à la moindre baisse de régime du bon Éole, toute la population hispano-fortine sifflant dans le bon sens, à s'en gercer la lippe. Sans compter l'usage de pratiques occultes locales, plus ou moins licites, propres à tordre l'isobare du moindre anticyclone, de la moindre dépression, et la boîte d'amulettes toujours à portée de main.

Nous savons que tu n'aimes guère être dérangé dans tes occupations, mais j'espère que tu nous accorderas quelques minutes de ton temps lors de ta prochaine venue au Fort.

Il sera alors de bon ton de ne pas abreuver les gouelles, comme nous te l'avons vu faire à Brest dans la plus pure tradition médiatique.

 

Les hispano-fortins.

 

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