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Chemin côtier

Il est de nouveau question du chemin côtier, qui permettra à tout un chacun et toute une chacune, de goûter aux charmes de notre site exceptionnel.

Dans la mesure où nous apprécions de pouvoir nous promener sur les portions de chemin se situant sur les différentes communes bordant le golfe, il me semble logique de ne pas nous retrancher dans un splendide isolement. Eviter un "FExit" en quelque sorte.

 

Mais comme je l'ai déjà signalé lors de l'ouverture de ce site, il va falloir raison garder. Car quoi de plus sensible, fragile, précaire qu'un écosystème ? Surtout le nôtre !

 

D'après les textes, le chemin côtier doit respecter tant la faune que la flore.

 

La flore :

Quelques résineux et ajoncs sont prêts à transformer le moindre mégot ou bouteille de bière en barbecue géant. Comment inciter énergiquement nos visiteurs à faire preuve de civilité, au risque de nous réduire à l'état de merguez ?

 

La faune :

Notre presqu'île est riche d'une faune variée et historique :

 - nos huîtres, à la saveur inestimable, pourvoyeuse d'emplois, et support poétique.

 - nos cormorans, reliques d'un passé glorieux

 - nos supports d'héliciphilie

 - nos tarés attachants

 

Et n'oublions pas les hispano-fortins eux-mêmes ! Nous sommes les gardiens et garants de cette terre, et devons être traités avec soin, égards et respect. Nous vivons librement et ne tenons pas à être assimilés à une réserve, cernée d'un chemin de ronde permettant l'examen des derniers spécimens !

 

Il me semble qu'afin de préserver ce fragile équilibre, la meilleure solution serait d'épargner la presqu'île en faisant transiter le chemin côtier par Kercado. A ce propos, il semble qu'un éminent membre de cette agglomération ait proposé d'aménager une partie de ses terres en halte-rafraîchissements-aire de jeux-garderie-parking.

Qu'il en soit vivement remercié !

Et que St Marc, son saint patron, nous aide à tenir et entretenir notre chère presqu'île.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Un réflexologue dit Plomé de l'écologie maritime. (dimanche, 03 juillet 2016 11:18)

    La suggestion présentée dans cet article est au prime abord alléchante. Elle souffre cependant de deux faiblesses qui méritent d'être prises en considération.
    La première : construire des chemins côtiers à la campagne me rappelle cette idée venant d'un grand énarque qui consistait à construire des villes à la campagne. Mais si une ville construite à la campagne devient une ville malgré tout, un chemin côtier réalisé à la campagne ne devient pas un chemin côtier (je crois que j'aurais pu faire cette école des ânes, école qui a la prétention de rendre intelligent des élèves limités, mais qui rend la plupart du temps idiot des individus doués au départ d'un bon potentiel).
    La deuxième : je vois mal notre association présenter cette solution à une réunion plénière car il y sévit d'après mes renseignements un psycho-rigide de la loi, qui est certainement un grand admirateur du Président Dictateur Général en chef de la CGT, monsieur Ramirez (ou Fernandez ou Rodriguez ou quelque chose comme cela) et de son âme damnée, la mère Guez.
    J'espère que ma réflexologie vous a convaincu.