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Le Thierryophone

Nous connaissions tous, déjà, le saxophone, le xylophone, le membranophone, le gaffophone cher à Gaston... Mais la "vigie de la cale d'en bas", vient de mettre au point un nouvel instrument baptisé "Thierryophone".

Le principe en est simple : un tuyau d'orgue ou de flûte de Pan (pour les mesquins), posé sur une caisse de résonance.

Afin de rester discret, notre ami à utilisé un mât comme tuyau et une coque de navire comme caisse. Pour l'alimentation en air, un petit nordet faisant l'affaire.

Depuis ce matin, nous pouvons écouter les premiers tests de ce nouvel instrument.

Bien sûr, la mélodie est un peu limitée. Par contre la rythmique évoluant avec les variations de vent est du plus bel effet.

 

De nombreuses utilisations sont à l'étude :

  • support à la méditation
  • anti-nuisibles : taupes, goélands, limaces, chenilles processionnaires, frelons asiatiques, drones...
  • pesticide écologique
  • alternative aux bouées sifflantes : dorénavant, même par un épais brouillard, il sera aisé de localiser à l'oreille la Pointe du Fort Espagnol
  • complément aux suaves fontaines gargouillantes des jardins zens.
  • etc...

Il est à noter qu'il est aussi possible de pénétrer dans la caisse de résonance, et goûter ainsi aux subtiles harmoniques distillées par le machin.

 

Certains ostréiculteurs atrabilaires craignent une baisse drastique de leur production, mais rien n'est encore prouvé.

 

Si j'osais, je proposerais bien une petite évolution : des cordes plus ou moins tendues longeant le mât, et percutant staccato celui-ci. Mais ne soyons pas trop pressés...

 

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Commentaires: 4
  • #1

    La vigie (dimanche, 13 mars 2016 14:03)

    Bon d accord pour le café concert je lache les drisses contre le mat et le tangon qui lui aussi est du plus bel effet vribrato specialement le cable metalique joignant ses deux ferrures machoires

  • #2

    Yves kergosien (dimanche, 13 mars 2016 18:55)

    En effet, j'ai remarqué, ce matin, que les vibrations décollaient le goémon du mur de la cale. Les taupes se sont enfuies vers des "sols" plus cléments.... L'apocalypse au fort.
    Sinon, toute personne peut encore s'inscrire au stage "découverte " - influence des marées sur le niveau de l'eau de mer...
    Pour plus de détail, lire la page "Marine" du Télégramme de demain.

  • #3

    Marc Gondé (lundi, 14 mars 2016 09:06)

    J'ai hésité avant de vous confier la réalité des travaux confidentiels menés par "la vigie de la cale d'en bas" car cela frôle le secret industriel. En fait, derrière l'instrument de musique se cache une turbo-voile. C'est très certainement la raison pour laquelle Thierry a débarqué ses voiles. Il faut savoir qu'à la fin des années 70, il a phosphoré avec deux comparses sur ce sujet, qu'il a même gagné un honorable prix du ministère de l'industrie et que ces études ont été exploitées par la suite sur l'Alcyon du commandant Cousteau. En ce moment, le capitaine d'Inish doit discrètement bricoler une installation qui "pompe l'air" dans le mât afin de favoriser l'écoulement laminaire. Quand cette installation sera opérationnelle, vous vous en apercevrez par les modulations des sons générés par le mât. Un véritable artiste !

  • #4

    anonse sex (vendredi, 08 septembre 2017 22:04)

    niezniekształcony