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Le Pacha du Fort

Beaucoup d’hispano fortins pourraient prétendre à ce titre et pourtant le plus ancien d’entre tous n’est pas celui que l’on croit ! Voici donc la saga du Pacha du Fort Espagnol qui y régnait en maître dans les années 80…

 

C’est un fameux solo fin comme un tonneau hisse et haut ! FortinHispano !

Cinq six nœuds , un demi to-onneau, j’y fût fier d’y être matelot ! ♪♫♫♪...

 

Un peu d’histoire pour situer la bête :

Pour Jean-Jacques Herbulot, le seul maître à bord, c’est le voilier ! C’est sans doute pour cette raison que le père du Corsaire baptisa en 1962 son nouveau plan du nom de Pacha. Construit par les Ateliers Maritimes du Croisic dans les années 60, le Pacha est très certainement le premier modèle en stratifié de polyester et fibre de verre du célèbre architecte naval. Rare sur les plans d’eau, proche dans la silhouette de la Corvette mais entièrement en plastique, ce quillard de 6,20 m et 80 cm de tirant d’eau séduira les amateurs car c’est un bateau qui mouille peu, très marin et qui ne trahit pas. Un peu lourd dans les vents faibles, le Pacha se tient sans souci au-delà de force 4 et remonte plutôt bien…

 

Mais comment ce fier Sicambre a-t-il pu atterrir au Fort Espagnol ? Quand on l’a vu apponter pour la première fois, ce fut l’une des figures célèbre du Fort Espagnol, du haut de ses un mètre soixante planté dans ses bottes, Jo Madec soi-même, qui, admiratif de ses lignes de baroudeur, ses bastingages corsetés de filets de pêche, son puits de moteur inboard et ses ferrures en acier zingué, en fit son protégé ;  le Pacha trônerait donc face à la cale et y ferait son trou dans la vase  et du haut de sa cambuse Jo veillerait sur lui ! Paix à son âme, à l’époque les temps étaient durs pour les ouvriers ostréicoles après la disparition du « Belon » ; alors du boulot dans la voile, pourquoi pas ?

 

C’est ainsi que Jo et moi coulâmes un pneu de ciment  à une demie encablure de la cale et que le Pacha y fît son aire.

C’est ainsi que Jo Madec me proposât de lui construire une petite prame pour lui tenir lieu de navette.

C’est ainsi encore que Jo Madec l’allât rechercher à plusieurs reprises aux fins fonds de la rivière lorsque, profitant des grands coups de Sud, il décidait de rompre ses amarres pour explorer la rivière vers le Nord, pensant peut être trouver le passage vers les eaux d’où il venait...

 

Mais ça c’est une autre histoire…

Olivier

A suivre…

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Jonet (jeudi, 05 octobre 2017 21:23)

    Bonjour mr je possède un pacha depuis 1an je l ai remis entièrement a neuf je cherche d autre proprio pour avoir des informations sur ce chouette bateau
    Bien à vous Vjonet