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Le grand convoyage

Hier, c'est par un "temps de demoiselles" que nous avons conduit le bateau de Thierry à son nouvel abri. Pour ce faire et afin de minimiser les risques, le skipper avait engagé un équipage exclusivement hispano-fortin. Quatre solides gaillards affûtés aux choses de la mer. On n'est jamais trop prudent !

La navigation fut précise et sans encombre. Le bateau, poussé par un moteur ronronnant d'aise, en profita pour sécher son linge au soleil, tel un cormoran alangui.

 

Juste avant l'arrivée, rendez-vous fut pris avec "les femmes". Ce fut peut-être la partie la moins aisée de l'expédition : chacun essayant d'expliquer à sa chacune où serait le bateau, et que peut-être les soldes... un peu plus tard...

 

Thierry, en maître du créneau, "gara" son yacht "sans toucher les bords", et l'amarrage ceinture et bretelles fut entrepris, dans un subtil accord entre bridage et liberté. Et là, on ne plaisante pas !

C'est après que nous nous sommes rendu compte de la présence d'un autre couple hispano-fortin, présent pour les mêmes raisons que nous : dégréer leur bateau.

 

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à dix hispano-fortins (plus Gigie bien sûr), à papoter sur le brise-lames, un nombre bien supérieur aux autres usagers du port. La Trinité serait-elle devenue une succursale du Fort ?

 

Bien sûr, guidé par son instinct de chasseur de scoop, "nous vîmes venir sous l'vent vers nous", un personnage annexe de notre localité. Il n'était en effet pas question qu'un épisode d'une telle importance, puisse échapper à son observation et à son éventuelle diffusion.

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Le patron d inishkiliki (dimanche, 17 janvier 2016 16:42)

    Tout d abord un grand grand merci a mes cher amis Alain , Bernard , jean pour m avoir suppléé dans le désarmement de mon fier canot a tous ces grands marins purs hispano fortins , cdt de l etoile et la belle poule , cap hornier avec patrick tabarly et aussi equipiers fidèles episodiques d ecosse de cuba , de toute la cote US ou du maine , de mes presque les premiers huit ans de ces dix dernieres années 40.000 miles parcouru par mon fier voilier entre ecosse et irlande x3 puis 4 allers retours cuba terre neuve ou maine tout au long de la cote Est US avant un retour st pierre et miquelon dingle irlande de l ouest en 10 jours via les bancs de terre neuve . Il n y a jamais eu le même jour autant de compétences réunies a bord un même jour pour ce dernier jour de cette saison finissante, moi qui navigue en genéral avec en équipage reduit. Quelle belle journée d amitié sous le soleil hivernal pour cette envahissement hipano fortin du port de la trinité

  • #2

    Sylvie l'aubergiste (dimanche, 17 janvier 2016 18:42)

    Tout ce qui fait le charme du Fort Espagnol était réuni : rencontres impromptues, convivialité, solidarité. Et la mer, toujours la mer...