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Moyen-âge

Vers la page Epoque romaine...

 

Malheureusement, quelques siècles après la venue du futur César imperator, notre contrée fut ravagée par un émir égyptien nommé Toutânklaman.

Son nom signifie "Image vivante de Laman". Or Laman étant le nom du facteur distribuant le courrier au foyer des parents de notre homme, ceci nous en dit long sur la fidélité supposée de sa mère, et par conséquent sur le niveau moral du milieu dans lequel il a été élevé.

 

Quelques temps avant l'an 732, il avait fait la connaissance d'Abd el Raham, émir de Cordoue. Ces deux marauds ourdirent le projet de conquérir notre presqu'île. Afin d'arriver à leurs fins, ils décidèrent de prendre leur objectif en tenaille : Abd arriverait par la terre, Toutânklaman par la mer.

Le premier fut arrêté du côté de Poitiers et ses troupes contraintes à rebrousser chemin, se fixèrent à Roncevaux sur le chemin du retour.

Le second malheureusement arriva à bon port, et planta ses pénates sur le champ attique, face aux ruines du camp romain de Delirium.

Sans faire preuve de la moindre once de racisme, il est à noter que ce sarrasin commit un nombre impressionnant d'exactions et était de plus doté d'une voie de muezzin d'une fausseté invraisemblable. Il avait pour habitude de sévir sur le champ attique, preuve en est cette antienne holorime, transcrite à l'encre de morgate sur un parchemin roulé dans un flacon de chouchen scellé, retrouvé lors de nos fouilles.

 

Dans ces bois automnaux, graves et romantiques,

Danse et bois aux tonneaux, Graves et rhum antique.

Tout en clamant les mirifiques chants attiques,

Toutânklaman, l'émir, y fit que champ à tiques.

 

Pendant plus de 40 ans, il put sévir ainsi en toute impunité*. Mais le destin veillait...

Charlemagne, de retour d'Espagne, laissa son neveu Roland, commandant son arrière-garde, se faire déstructurer par les restes de l'armée d'Abd, alliée à quelques Basques.

Très mécontent, il questionna violemment quelques rescapés maures et apprenant ainsi les projets initiaux d'Abd et Toutânklaman, décida illico de s'en aller châtier l'infâme égyptien.

 

La chose fut vite réglée, et en deux coups de Joyeuse, il libéra notre région. Il fut aidée en cela par la surdité généralisée des troupes sarrasines, provoquée par l'entraînement quotidien au chant de leur chef. Une fois les envahisseurs écrasés, nos facétieux ancêtres décidèrent de commémorer l’événement en faisant un festin de galettes de sarrasin. Malheureusement, le mal était fait, et le champ d'entraînement au chant, totalement dévasté, n'abritait plus que des tiques mutantes particulièrement résistantes, dont les descendantes restent à l'affût des pique-niqueurs imprudents non avertis.

 

* Il ne nous est resté de cette époque que "le Cantique du camp tique" (j'ai honte, très honte).

 

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